Une urgence sanitaire, humaine et économique
La consommation de tabac tue chaque année 75 000 personnes en France, soit plus de 200 décès par jour. Le coût social du tabac est estimé à 150 milliards d’euros par an.
En 2023, 15,6 % des jeunes Français de 17 ans déclarent fumer quotidiennement. À cet âge, la maturité cérébrale est encore incomplète, ce qui accentue les risques d’addiction et aggrave les conséquences sanitaires d’une initiation précoce. Il faut stopper la fabrique de fumeurs précoces : à 17 ans, on construit son avenir, pas sa dépendance.
Le tabac n’est pas qu’un problème individuel : c’est un fléau collectif. Il est désormais prouvé que la fumée de tabac, même en extérieur, cause 1,2 million de morts prématurées chaque année dans le monde, selon l’OMS.
En plus des effets directs sur la santé des fumeurs et de leur entourage, les produits du tabac constituent une menace environnementale : entre 20 000 et 25 000 tonnes de mégots sont abandonnées chaque année en France.
De nouveaux espaces sans tabac dès le 1er juillet 2025
Face à ce fléau collectif, sanitaire, économique et environnemental, le Gouvernement va instaurer de nouveaux espaces sans tabac ciblés sur les lieux fréquentés par les enfants et adolescents. Plus de 7 000 espaces sans tabac ont déjà été créés localement : l’heure est à la généralisation nationale.
Il n’existe pas de seuil d’exposition sans danger à la fumée de tabac. La seule protection efficace est l’interdiction de fumer dans les lieux collectifs. Ainsi, dès l’été 2025, il sera interdit de fumer dans les lieux suivants pendant leurs horaires d’ouverture :
- Parcs et jardins publics
- Plages bordant des eaux de baignade
- Abribus et zones couvertes d’attente des voyageurs
- Aux abords des établissements scolaires (écoles, collèges, lycées) et lieux accueillant ou hébergeant des mineurs
- Espaces ouverts et abords des bibliothèques, piscines, stades et installations sportives
Ces mesures visent à protéger les jeunes et à dénormaliser la consommation de tabac. Fumer en public, c’est aussi exposer nos enfants. Nos plages, nos écoles doivent rester des lieux d’exemplarité.
Prévenir les addictions et protéger les plus jeunes
- Réduction du taux de nicotine dans les produits du tabac et du vapotage, afin de briser la dépendance à la racine.
- Limitation stricte des arômes dans les produits de vapotage à partir de 2026 (goûts bonbon, barbe à papa, etc.) pour réduire leur attractivité chez les jeunes.
Une génération sans tabac : un objectif historique
Aujourd’hui, 90 % des fumeurs commencent avant l’âge de 18 ans. Toutes ces mesures poursuivent un but clair : permettre aux enfants qui naissent aujourd’hui d’être la première génération sans tabac.
« Le tabac est un poison : il tue, il coûte, il pollue. Et surtout, il prend nos jeunes pour cible. Les chiffres s’améliorent, mais ils restent trop élevés. Je choisis l’action, car chaque jour sans tabac est une vie gagnée. Notre objectif est clair : une génération sans tabac. »— Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles
« La lutte contre le tabac est d’abord un combat de santé publique. Le tabac est la première cause de mortalité évitable en France. Ces nouvelles mesures visent à protéger les enfants, prévenir les addictions et débana






























